COMMUNIQUÉ DE PRESSE, 13 JANVIER 2017
Pour réussir leur transformation, les grandes entreprises doivent répondre à trois attentes prioritaires de leurs salariés :
le sens, la transparence, l’engagement.
Programme d’exploration des opinions et des comportements, NO COM PROJECT s’appuie sur l’exploitation des tendances d’opinion NO COM, sur des enquêtes exclusives d’instituts d’étude et sur un dialogue permanent avec des dirigeants d’entreprise. L’objectif : faire émerger de nouvelles solutions, moteurs d’innovation et de transformation pour les entreprises et les marques.
Sujet de cette première édition : la transformation dans les grandes entreprises et, plus particulièrement, la façon dont les salariés la vivent et la ressentent. L’enquête, exclusive, a été menée par Harris Interactive auprès de 1448 salariés d’entreprises de 500 salariés et plus.
Pour une majorité d’entre eux, les plans de transformation sont une réalité : 6 salariés sur 10 déclarent en avoir vécu au moins un au cours des 5 dernières années. Et souvent pas qu’un seul puisque le nombre moyen de plans de transformation vécus par salarié s’établit à 2,4.
La perception de ces plans de transformation est contrastée : si leur nécessité est admise par une large majorité (70 %), leur efficacité est mise en doute (54 % de salariés déclarent qu’ils ne produisent pas les résultats espérés) et, pour 61 %, leurs conséquences sur les conditions de travail et la cohésion représentent un sujet de préoccupation.
Cette ambivalence explique pourquoi les salariés, quand ils font le bilan du dernier plan de transformation qu’ils ont vécu, sont plus nombreux à penser qu’il a été positif pour l’entreprise (59 %) que pour eux même (42 %).
Les salariés expriment trois attentes majeures lors des plans de transformation :
Le sens. Pour Pierre Giacometti, co-président et fondateur de NO COM, « répondre à la quête de sens c’est proposer aux collaborateurs un récit qui assure une cohérence et une crédibilité à la démarche engagée par l’entreprise. Le récit de la transformation est le meilleur moyen de réduire le risque d’un écart trop important entre le bénéfice pour l’entreprise et le bénéfice pour le salarié ».
La transparence. Pour Pierre Giacometti, « cette attente est le reflet de l’état de la société marquée par la défiance croissante à l’égard de toute forme d’autorité. Les salariés sont aussi des citoyens et des consommateurs. Plus la transparence est au rendez-vous, plus il est possible d’établir le lien et la confiance ».
L’engagement. Près de deux tiers des salariés pensent que le dernier plan de transformation qu’ils ont vécu n’a pas suffisamment tenu compte des remarques et des suggestions des salariés de l’entreprise et n’a pas augmenté la motivation et l’engagement des collaborateurs. « Pour renforcer l’engagement des collaborateurs, les entreprises ont intérêt à ne pas les considérer comme des exécutants dociles, mais plutôt comme des parties-prenantes qui veulent être considérées, être entendues et même parfois influencer la stratégie. Dans ce dialogue constructif avec le terrain, les managers opérationnels ont un rôle clé » conclut Alain Péron, co-président et fondateur de NO COM.