Conseil
stratégique
en communication

TotalEnergies, BNP, Danone … nombreuses sont les entreprises à avoir été récemment mises en cause au sujet de leur devoir de vigilance.

Phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur, cette obligation légale est imposée à toute entreprise de plus de 5000 salariés, et vise à prévenir les risques environnementaux ou humains dans l’ensemble de la chaîne de valeur d’une entreprise.

La pression sur les entreprises concernées n’en est qu’à ses balbutiements et celles-ci vont devoir encore muscler leur jeu pour parer à cette nouvelle donne, alors même qu’une législation européenne plus contraignante est en cours de discussion.

Fort de ce constat, chez No Com, nous travaillons à une démarche spécifique visant à accompagner les entreprises face à cet enjeu réputationnel et juridique.

Retrouvez notre tribune, co-signée par Bruno Quentin, avocat à la Cour et associé chez Gide Loyrette Nouel et Charles de Beistegui, directeur associé chez No Com dans l’Opinion.

Selon la troisième édition du Tableau de bord de la transformation des entreprises réalisée par l’Ifop pour No Com en partenariat avec « Les Echos », l’attachement des salariés à leur entreprise s’est renforcé avec la pandémie. Deux tiers des sondés se disent optimistes sur l’après-crise.

Loin des yeux, loin du coeur ? L’adage ne vaut pas pour les salariés et leur entreprise pendant la crise sanitaire. Au contraire même. Malgré la généralisation du travail à distance, l’épidémie de Covid a resserré les liens. Tel est le principal enseignement de la troisième édition du Tableau de bord de la transformation des entreprises réalisée entre le 2 avril et le 9 avril 2021 par l’Ifop pour No Com en partenariat avec « Les Echos » et Radio Classique auprès de 1.502 salariés d’entreprises de plus de 500 employés.

Un peu plus d’ un an après la mise sous cloche de la France , et le premier confinement, 59 % des sondés affirment que la crise a renforcé leur attachement à leur entreprise. Mieux, 80 % d’entre eux se disent satisfaits de leur situation professionnelle. Ils n’étaient que 74 % à exprimer un tel jugement en novembre 2019, avant la crise. Et si les confinements successifs et le recours au télétravail ont bien provoqué un éloignement physique avec son lieu de travail et ses collègues, le sentiment d’adhésion à l’entreprise s’est néanmoins considérablement renforcé.

Bilan positif pour le télétravail

Une majorité des personnes interrogées (54 %) n’hésite pas à se ranger du côté des « ambassadeurs » (fiers et fidèles) ou des « soutiens avec modération toutefois ». Le Covid-19 n’a toutefois pas totalement pacifié les relations. Les « circonspects » et les « contestataires » représentent encore 46 % des sondés, une proportion néanmoins en recul par rapport à la fin 2019.

Selon l’étude, les salariés portent il est vrai un regard plutôt positif sur leur entreprise pendant la pandémie. Plus des trois quarts estiment ainsi qu’elle a bien su s’adapter. Ils tirent en particulier un bilan largement positif de l’instauration du télétravail depuis mars 2020. Même si la majorité d’entre eux avoue avoir souffert de la « perte de lien » et de l’isolement.

Utilité sociale

Par ailleurs, le regard sur l’entreprise a profondément évolué pendant cette période inédite. Aux yeux des salariés, son utilité sociale est devenue un vecteur de fierté. Le sentiment qu’elle doit jouer un rôle « très important au sein de la société » est ainsi partagé par une majorité croissante, seuls 13 % des sondés – contre près d’un quart d’entre eux fin 2019 – ne partageant pas cette opinion. Ils sont aussi sensibles à la meilleure prise en compte des questions environnementales et de parité.

Même si l’on se sent bien dans son travail, les envies de changement n’ont jamais été aussi fortes. Elles concernent deux tiers des personnes interrogées par l’Ifop.

La crise, avec son lot d’incertitudes, conduit toutefois à un solide sens des réalités. La sécurité de l’emploi est le premier moteur pour rester fidèle à son entreprise. La rémunération arrive en second, mais la perspective de toucher un meilleur salaire est le premier aiguillon pour changer de travail.

Optimisme

Mais deux tiers des sondés sont optimistes sur l’après-crise. Pour eux, l’important sera, à ce moment-là, de trouver un équilibre « pragmatique » entre travail sur le site et à distance.

Critiques sur la fréquence insuffisante des échanges pendant la pandémie, mais positifs sur la qualité des messages, ils espèrent aussi une meilleure communication interne de la part de leur entreprise. Reflets de leurs inquiétudes pour l’avenir, ils souhaitent notamment une prise de parole plus régulière des dirigeants, sur la stratégie, l’activité ou les plans de transformation au sortir de la pandémie.

Article dans les Echos du 9 mai 2021

Retrouvez l’intégralité de notre table ronde No Com au Studio du groupe les Echos-Le Parisien. Avec nos invités exceptionnels Marie-Christine LombardOlivier Bogillot

https://drive.google.com/file/d/1RdZGo6YByyz5Wz90mINaEkdyYgTbGUl9/view

Le tableau de bord de la transformation des Entreprises – vague 3 #TBTE from CabinetNoCom

Covid-19 : les Français inquiets pour l’économie… mais prêts à se reconfiner

Le quatrième baromètre des deux crises, réalisé par l’Ifop pour No Com et que nous révélons en exclusivité, montre que 62% des sondés redoutent plus la crise économique que la crise sanitaire.

 Malgré l’impact des mesures de restriction sur leur vie, les Français sont majoritairement prêts à un nouveau confinement (illustration  : une galerie commerciale à Boulogne-Billancourt).
Malgré l’impact des mesures de restriction sur leur vie, les Français sont majoritairement prêts à un nouveau confinement (illustration : une galerie commerciale à Boulogne-Billancourt).  LP/Benoit Hasse

Par Vincent Vérier Le 16 février 2021 à 20h04

« Dans les semaines qui viennent, seriez-vous prêt à accepter un nouveau confinement ? » Pour 72% de Français, la réponse est plutôt oui. Voilà ce qui ressort d’un sondage réalisé les 9 et 10 février par l’Ifop pour le cabinet de conseil stratégique No Com en partenariat avec Le Parisien – Aujourd’hui en France. Malgré les appels de certains à la désobéissance civile, chez les restaurateurs ou dans le monde de la culture – très durement impactés par les fermetures administratives pour limiter la propagation du Covid-19 –, les Français restent disciplinés.

« Nous sommes assez loin des commentaires très alarmistes laissant penser qu’ils sont prêts à se révolter contre un nouveau confinement, constate Pierre Giacometti, cofondateur de No Com. Malgré une montée très forte de l’inquiétude envers la situation économique, le réflexe d’acceptation n’est pas remis en cause. » Un paradoxe ? Pas vraiment. Car ce sondage illustre que les Français sont tiraillés entre deux envies opposées : retrouver une vie comme avant et se protéger. Si, pour 52% des personnes interrogées, « il vaut mieux un excès de précaution sanitaire », ils sont 48% à préférer un retour rapide à une situation normale pour protéger l’économie, quitte à assumer un plus grand risque sanitaire.

D’ailleurs, à la question « quelle est la plus grande menace pour votre pays? », 62% répondent la crise économique et 38% la crise sanitaire. « Cette évolution concerne toutes les générations et toutes les classes sociales, note Pierre Giacometti. Le sentiment qui prédomine dans l’opinion est que le virus progresse moins, la peur d’être contaminé a diminué (NDLR : notamment chez les jeunes, puisque 73% des 18-24 ans n’ont pas peur d’être contaminés contre 52% en moyenne) et la décision du président de la République de renoncer, pour l’instant, à un troisième confinement a peut-être eu pour effet, par ricochet, de reporter son inquiétude sur l’économie. »

Covid-19 : les Français inquiets pour l’économie… mais prêts à se reconfiner

«Cette crise renforce un peu plus la fracture sociale»

Cette crainte est particulièrement marquée chez les jeunes : 59% des 18-24 ans et 64% des 25-35 ans sont angoissés de l’impact économique de la crise sur eux et leurs proches. Pas étonnant alors que l’on retrouve parmi ces mêmes tranches d’âge une grande fragilité psychologique : 40% des 18-24 ans et 27% des 25-35 ans vivent mal cette période alors qu’ils ne sont que 22% toutes générations confondues.

Autre clivage, plus attendu mais tout aussi inquiétant, celui entre personnes aisées et personnes pauvres. Si 51% des Français estiment être touchés durement par la crise, ce taux grimpe à 69% pour les catégories les plus pauvres et chute à 27% chez les plus aisés. « Cette crise renforce un peu plus la fracture sociale qui existait déjà avant l’épidémie, s’inquiète Pierre Giacometti. Quand on va entrer dans la période électorale de la présidentielle, ce clivage sera l’un des enjeux. »

Enfin, au palmarès des acteurs en qui les Français ont le plus confiance pour gérer les crises sanitaire et économique, la prime est donnée à la proximité. En tête, les collectivités locales, le personnel de santé ou encore ceux du système scolaire. Si la confiance dans le rôle du gouvernement reste minoritaire, elle progresse, un peu, alors que sa stratégie vaccinale est contestée.

Une minorité de Français estime que la France s’est transformée depuis trois ans, montre une étude Ifop réalisée pour l’agence No Com en partenariat avec « Les Echos ». Une forte demande de protection s’exprime. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, souligne la « difficulté d’adapter le récit aux événements incroyables qui sont survenus ».

Stop ou encore ? Depuis des semaines, la Macronie s’interroge sur la nécessité de relancer de grandes réformes d’ici à la fin du quinquennat, alors que la crise sanitaire phagocyte encore tous les esprits. Le baromètre de la transformation de la France réalisé par l’Ifop pour l’agence No Com en partenariat avec « Les Echos » et Radio classique sera sans doute regardé avec attention par les têtes pensantes de l’exécutif.

Si la transformation reste ainsi « légitime dans son principe » aux yeux des Français, celle menée par l’exécutif depuis trois ans est jugée « illisible dans son exécution » et surtout les Français attendent désormais qu’elle soit avant tout synonyme de protection, selon cette étude réalisée en janvier avec l’Ifop auprès d’environ 2.000 personnes. En clair, le « libérer et protéger » martelé par Emmanuel Macron en 2017 a peu convaincu, et demande visiblement à être amputé de moitié aux yeux des Français. De quoi renforcer ceux au sein de l’exécutif qui pèsent pour mettre le pied sur le frein d’ici la fin du quinquennat, en laissant notamment de côté l’épineuse question des retraites.

Plongée dans le pessimisme

La crise sanitaire – qui intervient après celle des « gilets jaunes » et celle sur les retraites – a plongé un peu plus dans le pessimisme une population qui ne brille pas par sa joie de vivre depuis de nombreuses années. Les Français sont ainsi 64 % à se dire pessimistes pour l’avenir du pays, contre 59 % en juin 2020 et 48 % en mai 2017. De façon surprenante, malgré la sinistrose ambiante, « la sémantique de la transformation conserve un potentiel presque intact », relève Pierre Giacometti, cofondateur de No Com. Ainsi 55 % des Français donnent la priorité à la transformation du pays pour les années qui viennent et les mots « changements » et « transformation » évoquent quelque chose de positif pour environ 70 % d’entre eux.

Près de deux tiers des Français redoutent une crise économique majeure

Tout ceci est loin de donner un blanc-seing à l’exécutif. L’idée que la France s’est transformée depuis trois ans reste minoritaire (à 39 %). La multiplication des réformes au début du quinquennat ne trouve pas forcément grâce aux yeux des Français : ils sont 68 % à estimer que leurs conséquences ont été négatives pour eux-mêmes et le niveau monte encore chez les seniors ou les catégories défavorisées. La critique touche également plus de 40 % des électeurs d’Emmanuel Macron en 2017.

L’étude constate qu’une part croissante des Français (26 %) place la transparence et l’explication comme condition pour réussir des réformes, le signe pour No Com que la politique actuelle est jugée peu lisible. Invité à commenter cette étude, Gérald Darmanin donne sa clé d’explication: « la difficulté vient du fait qu’une réforme n’existe pas aux yeux des gens tant qu’elle ne devient pas concrète. La réforme de la taxe d’habitation, cela a mis trois ans avant qu’on nous en fasse le crédit », justifie le ministre de l’Intérieur.

Protection plébiscitée

Pour la suite, le mot de protection est plébiscité par les Français (à 76 %). Les relocalisations, un contrôle plus strict des frontières, la réduction des inégalités sociales et la lutte contre l’islamisme radical sont érigés en priorité d’un autre modèle de transformation. L’accélération de la transition énergétique émerge plus loin, selon l’étude.

Surtout les évolutions récentes montrent un pays qui s’éloigne de l’idéal de start-up nation, ouverte sur l’Europe, promise par Emmanuel Macron en 2017. Ils ne sont que 34 % à soutenir l’idée que la France s’engage dans la révolution numérique (50 % en 2017) et l’envie de « moins d’Europe » progresse (49 %, contre 44 % en juin 2017). Sur ce sujet comme beaucoup d’autres, la fracture sociologique est nette, avec des catégories modestes de plus en plus hostiles.

« La France du Oui et du Non existe depuis 30 ans, mais cela s’accélère avec les crises. Le fossé dans la façon dont les gens vivent existe fortement entre les classes populaires et ce qu’on a pu nommer un bloc élitaire », s’alarme Gérald Darmanin. Une situation qui justifie visiblement le tournant régalien et tourné vers la souveraineté, que ce disciple de Philippe Séguin pousse depuis longtemps. « Il est essentiel de ne pas voir un bloc populaire se détourner en masse », justifie-t-il.

Renaud Honoré

Article dans les Echos du 15 janvier 2021

Le tableau de bord de la transformation de la France – vague 9 #TBTF from CabinetNoCom

Confinement : «7 Français sur 10 acceptent d’être reconfinés jusqu’aux fêtes de fin d’année»

Alors que le reconfinement est instauré depuis quelques jours, les Français s’inclinent face au virus d’après notre baromètre des deux crises No Com – Le Parisien. 71% d’entre eux sont prêts à être confinés jusqu’à la fin de l’année.

Une écrasante majorité est prête à rester confinée durant Noël et le Réveillon de la saint-Sylvestre, selon le baromètre Ifop que nous publions en exclusivité. Pour Pierre Giacometti, cofondateur du cabinet No Com, « la peur du virus est en train de rejoindre celle de perdre son emploi ».

Les Français ont-ils pris conscience de la gravité de la situation ?

PIERRE GIACOMETTI. C’est effectivement la grande nouveauté. Avec cette seconde vague de contaminations à laquelle on assiste depuis plusieurs semaines, les Français ont maintenant parfaitement intégré le fait qu’on traversait une crise sanitaire grave et longue. Ils se sont fait une raison. C’est un grand changement par rapport au printemps dernier où le sentiment dominant était que c’était plutôt une épidémie hivernale. La peur vis-à-vis de l’épidémie atteint désormais des niveaux jamais égalés, certes la crise économique : 48 % la redoutent, ils étaient seulement 42 % en mai dernier. Et, paradoxalement, c’est parmi les habitants de communes rurales, qu’on redoute le plus le virus : 62 % de leurs habitants en ont peur contre seulement 55 % de ceux qui résident en Ile-de-France.

Toutes les générations réagissent-elles de la même façon ?

Il y a une forme de clivage entre les jeunes et les seniors qui est en train de s’instaurer et cela aussi c’est nouveau par rapport à ce que l’on l’observait au printemps. Les plus âgés sont nettement plus préoccupés par le risque sanitaire que les jeunes, qui eux, pensent avant tout à leur avenir professionnel et redoutent de décrocher du marché du travail ou de ne pas pouvoir y entrer. On a parlé de « génération sacrifiée », ce sentiment est effectivement en train d’émerger du côté de la jeunesse. Comme tous, elle a compris que l’épidémie serait longue, même si près d’un jeune sur deux a peur d’être contaminé.

Confinement : «7 Français sur 10 acceptent d’être reconfinés jusqu’aux fêtes de fin d’année»
Confinement : «7 Français sur 10 acceptent d’être reconfinés jusqu’aux fêtes de fin d’année»

Jusqu’à quand les Français sont-ils prêts à rester confiner ?

Plus de sept Français sur 10 (71 %) l’acceptent de façon durable, y compris pendant les fêtes de fin d’année et ce quel que soit le niveau social. Mais il existe des poches de résistance. Chez les moins de 25 ans, l’éventualité de son prolongement durant les fêtes de fin d’année passe plus difficilement : 39 % ne veulent pas en entendre parler. En région parisienne, ce taux atteint 35 % et chez les commerçants, il est de 36 % et de 37 % parmi les catégories populaires

Gardent-ils toute leur confiance dans l’hôpital, les médecins ?

Globalement, celle-ci reste très solide, de même que les Français ne semblent pas si fâchés que cela avec les laboratoires pharmaceutiques, en dépit de « l’affaire Sanofi » qui au départ voulait assurer la primeur de son vaccin en cours, aux Etats-Unis. En revanche, le doute est en train de s’installer du côté des experts scientifiques. L’épisode l’hydroxychloroquine et du Professeur Raoult a apparemment semé le trouble et ceci est particulièrement visible chez les électeurs de droite. Quant au gouvernement, accusé au début de l’épidémie de mensonge sur la question des masques, d’inorganisation, de manque de réactivité, son action, est, elle, jugée un petit peu moins sévèrement qu’il y a six mois.

Baromètre No-Com des deux crises en partenariat avec Le Parisien from CabinetNoCom

Coronavirus : 53% des Français ont plus peur pour leur santé que pour leur situation économique

Une enquête Ifop pour No Com, que nous dévoilons, illustre le dilemme du déconfinement. Car, dans le même temps, les sondés jugent que la crise économique est la plus grande menace pour la France, devant l’épidémie de Covid-19.

Rester à la maison parce que la santé n’a pas de prix? Ou bien travailler aujourd’hui pour éviter le pire demain? Entre les deux, le cœur des Français balance. Après 56 jours de confinement, nous serons des millions, ce lundi 11 mai, à reprendre le chemin du travail, avec, pour beaucoup, la boule au ventre. Et pour certains, même, cette petite musique, au refrain désagréable : pourquoi risquer de perdre la vie en voulant la gagner.

Selon « le Baromètre des deux crises », un sondage Ifop réalisé pour le cabinet de conseil stratégique No Com, 53 % des Français estiment que le plus grand risque pour eux et leurs proches est d’être infecté par le coronavirus. Tandis 47 % craignent d’abord les conséquences économiques de la crise. A contrario, quand les mêmes sont interrogés sur la plus grande menace qui pèse cette fois sur la France, 58 % répondent la crise économique et 42 % l’épidémie de Covid-19.

Coronavirus : 53% des Français ont plus peur pour leur santé que pour leur situation économique

Un dilemme illustré par les affaires Amazon et Renault. Tandis que l’intersyndicale CFDT, CGT, FO et Union, après avoir saisi la justice pour préserver la sécurité sanitaire des salariés, a contraint le géant américain de l’e-commerce à fermer ses six entrepôts français, une poignée d’employés ont, eux, lancé une pétition en ligne − près de 16 800 signatures ce samedi 9 mai − pour exiger leurs réouvertures. Même schizophrénie à l’usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime), que le constructeur automobile a dû fermer sur décision justice après à un recours de la CGT pour des mesures sanitaires insuffisantes. Une décision qui a renvoyé chez eux les 1200 salariés sur les 1848 qui venaient juste de reprendre le travail et provoqué la colère des autres syndicats. « La posture de la CGT est irresponsable et infondée », s’est ainsi emportée ce samedi sur France Inter Laurent Berger, le patron de la CFDT.

la SNCF, où le mot d’ordre des syndicats est « pas de protection, pas de production », l’un d’eux l’avoue du bout des lèvres : « Si on voulait vraiment zéro contamination il faudrait laisser tous les trains en gare. Mais impossible de réclamer ça ». Car aux chiffres du Covid-19, notamment les 26 310 morts depuis le début de l’épidémie, répondent ceux, moins douloureux, mais tout aussi inquiétants, de l’économie française : 12,1 millions de salariés au chômage partiel et un déficit public estimé à 9,9 % pour 2020.

Un dilemme, entre santé et économie, qui ne penchera pas du même côté selon l’épaisseur du portefeuille et la possibilité de faire du télétravail ou pas. Selon cette enquête Ifop, 54 % de personnes les plus aisées estiment qu’il vaut mieux un retour rapide à la vie normale, quitte à assumer un plus grand risque sanitaire, pour protéger l’économie. Le contraire pour 73 % des plus pauvres qui militent pour un excès de mesures sanitaires, même si cela entraîne une aggravation de la crise économique.

Défiance envers le gouvernement

En revanche, Français riches ou pauvres s’accordent sur une tendance basse pour apprécier l’action du gouvernement : 21 % des plus modestes lui font confiance et 50 % pour les plus aisés (33 % en moyenne).Newsletter « Ça me rapporte »La newsletter qui améliore votre pouvoir d’achatJE M’INSCRISVotre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus

La faute, sûrement, à la gestion des masques, qui colle au bilan de l’équipe d’Edouard Philippe. A l’étranger aussi pourtant, la gestion de la crise par les gouvernements n’est pas exempte de tout reproche. Et pourtant, les populations rejettent moins leurs dirigeants.

Coronavirus : 53% des Français ont plus peur pour leur santé que pour leur situation économique

Dans un sondage réalisé par Cevipof et Ipsos-Sopra, publié début mai, et qui compare le niveau de confiance et d’inquiétude des populations de six pays européens envers leurs dirigeants, Emmanuel Macron arrive bon dernier (24 % seulement de confiance). Loin derrière les gouvernements autrichien (61 %), allemand (50 %), britannique (48 %), italien (41 %) et suédois (38 %).

Baromètre No-Com des deux crises en partenariat avec Le Parisien from CabinetNoCom

« Baromètre des deux crises », sondage Ifop pour No Com, réalisé du 5 au 6 mai auprès d’un échantillon de 1000 personnes de plus de 18 ans, représentatif de la population française, selon la méthode des quotas.

Source : http://www.leparisien.fr/economie/coronavirus-53-des-francais-ont-plus-peur-pour-leur-sante-que-pour-leur-situation-economique-09-05-2020-8313891.php

Découvrez en exclusivité les résultats de la 7ème édition du Tableau de la transformation de la France.

Le tableau de bord de la transformation de la France – vague 7 #TBTF from CabinetNoCom

Retrouvez l’article du JDD consacré aux résultats :

Symptôme ou conséquence? Au moment où Emmanuel Macron et Edouard Philippe bataillent pour la réforme des retraites, scepticisme et inquiétude remontent en force quant à leur capacité de transformer le pays autant que sur l’utilité des changements en cours. Selon les résultats du Tableau de bord No Com-Ifop-JDD, un tiers seulement des Français considèrent que le pays « s’est transformé » depuis le début du quinquennat (33%) et un peu moins en ressentent « des effets positifs » pour eux-mêmes (29%, - 4 par rapport à la vague précédente, en juin 2019) et seuls 43 % en attendent pour l’avenir (- 5). À la question : « Croyez-vous que la France va réussir à se transformer dans les prochaines années? », la réponse n’est d’ailleurs positive que pour 39 % de nos concitoyens, alors que l’optimisme était majoritaire en mai 2017 (53%).

Symptôme ou conséquence? Au moment où Emmanuel Macron et Edouard Philippe bataillent pour la réforme des retraites, scepticisme et inquiétude remontent en force quant à leur capacité de transformer le pays autant que sur l’utilité des changements en cours. Selon les résultats du Tableau de bord No Com-Ifop-JDD, un tiers seulement des Français considèrent que le pays « s’est transformé » depuis le début du quinquennat (33%) et un peu moins en ressentent « des effets positifs » pour eux-mêmes (29%, - 4 par rapport à la vague précédente, en juin 2019) et seuls 43 % en attendent pour l’avenir (- 5). À la question : « Croyez-vous que la France va réussir à se transformer dans les prochaines années? », la réponse n’est d’ailleurs positive que pour 39 % de nos concitoyens, alors que l’optimisme était majoritaire en mai 2017 (53%).

Signe que le désenchantement l’emporte : tous les indicateurs relevés par l’Ifop virent de nouveau au rouge, après une amélioration sensible l’été dernier qui laissait envisager une sortie par le haut de la crise des Gilets jaunes. Ainsi, l’orientation de la politique ­actuelle n’est approuvée en matière de sécurité qu’à 42% (- 11), pour baisser les impôts qu’à 38% (- 12), pour la qualité de l’école qu’à 38% aussi (- 20), sur le pouvoir d’achat qu’à 31% (- 13), contre l’islamisme radical qu’à 30% (- 11).

Un manque de pédagogie

Même l’accélération de la transition écologique, pourtant revendiquée par le chef de l’État et le gouvernement, est contestée (seuls 45% la valident, – 5), de même que la politique pour l’emploi (37%, – 7) alors que le chômage a continué de baisser en 2019. Sur la question de la préservation du système de retraites, posée pour la première fois par l’Ifop dans cette enquête, l’approbation n’atteint que 37%, quand pourtant 40% en font l’un des objectifs prioritaires de la transformation de la France – c’est dire que la pédagogie de la réforme reste à faire.

Cette condition vaut d’ailleurs ­au-delà du seul sujet des retraites : si la « volonté de transparence et d’explication » est citée à 19% parmi les conditions d’un réformisme efficace, autant que la capacité à proposer « une vision et un cap clair », à peine un Français sur trois considère qu’elles sont remplies (36%, 27%). Plus préoccupant encore pour le pouvoir : le « souci de justice » est toujours le critère principal (38%,+ 3 par rapport à juin 2019) et, de ce point de vue, à peine un Français sur cinq juge que cette exigence est observée (21%, – 1, dont seulement 20% chez les ouvriers, 11% des agents publics, 16% des 35-49 ans, 17 % des classes moyennes et 35% des électeurs d’Emmanuel Macron en 2017).

Des aspirations contradictoires

D’autres indications éclairent le défi imposé au tandem Macron-Philippe : parvenir à convaincre de la dimension sociale du ­réformisme qu’ils proposent aux ­Français, et plus largement à la faire coïncider avec les attentes de l’opinion. Parmi les priorités assignées à la transformation, l’augmentation du pouvoir d’achat (49%) et la réduction des inégalités sociales (40%) demeurent au niveau le plus élevé, la garantie de « l’avenir des retraites » s’intercalant désormais entre elles (42%,+ 4 par rapport à juin 2019). Mais lorsqu’est posée la question d’un modèle de transformation alternatif à celui de l’exécutif actuel (75% croient à présent qu’un tel modèle serait possible), les priorités avancées par les Français expriment des aspirations distinctes, voire contradictoires : arrivent ainsi en tête la « réduction des inégalités » (40%) et la « baisse des impôts » (37%) – mais comment réussir l’une sans ralentir l’autre?

Viennent ensuite le « contrôle de l’immigration » (32%), la « transition écologique » (28%) ou encore la « défense de la laïcité » (27%) et « l’égalité femmes-hommes » (20%), loin devant le « rétablissement de l’État » : autant d’enjeux parallèles qui compliquent la définition d’une politique susceptible, dans un avenir proche, de rassembler les Français. Si Macron veut poursuivre les réformes, comme il l’a assuré dans ses vœux télévisés le 31 décembre, il va devoir s’habituer à le faire sans soutien massif dans l’opinion.

Article dans le Journal du Dimanche du 12 janvier 2020

Une étude de l’Ifop pour No Com, Tikehau Capital et l’Essec montre que les salariés n’ont pas d’opposition de principe à la possibilité ouverte par la loi Pacte aux entreprises de définir leurs engagements environnementaux et sociaux. Mais ils attendent une cohérence entre la communication des entreprises et leurs actions.

Doucement mais sûrement,  la « raison d’être » fait son chemin dans les entreprises . L’an passé, deux groupes du CAC40, Carrefour et TechnipFMC, avaient présenté leur « raison d’être » en assemblée générale. Cette année,  onze entreprises ont abordé le sujet parmi lesquelles Atos, Orange, Veolia, Carrefour, la Maif, Crédit Agricole et Air Liquide.

C’est la loi Pacte de mai 2019 qui permet aux entreprises de prendre en compte dans leurs statuts les enjeux sociaux et environnementaux  en définissant leur propre « raison d’être » . Une façon de redéfinir la place de l’entreprise au sein de la société, sans la confiner à la recherche du simple profit financier.

Les salariés voient d’un bon oeil que leur entreprise se dote d’une « raison d’être ». C’est ce que montre une étude approfondie de l’Ifop réalisée pour le cabinet No Com, le fonds d’investissement Tikehau Capital et l’Essec présentée ce mardi en partenariat avec « Les Echos » et Radio Classique. Au total, 75 % des 1.500 salariés interrogés jugent que présenter la « raison d’être » de l’entreprise dans laquelle ils travaillent est important. Et 77 % estiment que, « au-delà de son activité économique, leur entreprise joue un rôle au sein de la société ». Ils sont même 59 % à être prêts à contribuer à la réflexion si leur entreprise venait à se lancer dans un processus de définition d’une « raison d’être ». Des ratios élevés qui montrent le poids nouveau pris par cette problématique.

Une opération de communication pour 69 % des salariés

Mais les salariés attendent d’abord de l’entreprise qu’elle leur assure la sécurité de l’emploi et une bonne rémunération. Le critère de l’utilité sociale apparaît loin derrière le salaire et les conditions de travail quand il s’agit de choisir l’entreprise dans laquelle ils veulent travailler, selon l’étude. Les salariés ressemblent aussi à Saint Thomas. Après l’entreprise citoyenne des années 1990 et la responsabilité sociale d’entreprise des années 2000, ils sont échaudés et veulent des preuves.

Ainsi, 69 % des salariés considèrent que la raison d’être est d’abord « une opération de communication ». Seuls 31 % y voient « avant tout le reflet de convictions sincères ». En clair, ils ne sont pas prêts à croire tout ce que les dirigeants leur diront, dans un réflexe de remise en cause de la communication « officielle ».

Pas d’opposition de principe mais…

« Les salariés n’ont pas d’opposition de principe à la raison d’être, mais ils font preuve de vigilance », analyse Pierre Giacometti, président et cofondateur du cabinet No Com. « Ils ne sont pas dupes et cette méfiance montre que la raison d’être ne peut être un simple discours. » Les entreprises doivent être cohérentes entre leurs déclarations et leurs actes car la sincérité de la démarche sera scrutée par les salariés.

D’ailleurs, « pour une entreprise, conduire le processus de la raison d’être sans embarquer l’interne ne peut fonctionner. Les salariés sont le maillon indispensable, estime Pierre Giacometti. Ce sont même eux qui doivent déterminer la raison d’être de l’entreprise dans laquelle ils travaillent. Ce n’est pas à une agence de publicité ou autre de le faire. »

La raison d’être, d’abord un sujet pour les clients

L’entreprise pourrait même avoir à y gagner vis-à-vis de ses clients. C’est en tout cas ce que pensent les salariés. Plus des trois quarts d’entre eux estiment que la définition d’une « raison d’être » pour leur employeur est un sujet important pour les clients. Les notions d’utilité et de sens du métier, de protection de l’environnement pour la transparence et l’éthique viennent après. Et les salariés pensent que la raison d’être permettra d’abord d’augmenter la fidélité des consommateurs, ensuite d’attirer de nouveaux talents et enfin d’améliorer les résultats.

Bref, les dirigeants y auraient donc tout intérêt. Mais une chose est sûre, pour Pierre Giacometti, « les dirigeants doivent être lucides et ne pas croire que définir une raison d’être permettra de régler tous les problèmes de l’entreprise ». Ce n’est ni une solution miracle, ni une baguette magique. L’entreprise qui se dote d’une « raison d’être » va devoir convaincre. Et pour cela, mieux vaut de la cohérence que de la com’.

À NOTER

En partenariat avec Tikehau Capital et l’ESSEC, No Com, spécialisé dans le conseil aux entreprises notamment pour leur raison d’être, lance avec les Echos le baromètre de la raison d’être. Cette première vague a été réalisée par l’IFOP auprès d’un échantillon représentatif de salariés d’ entreprises de plus de 500 salariés du 2 au 8 octobre. 3 aspects clés de la relation des salariés à leur entreprise sont explorés : l’engagement et les motivations professionnelles des salariés, le jugement sur la communication de leur entreprise et leur vision de la raison d’être.

Source : https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/raison-detre-des-entreprises-les-salaries-ouverts-mais-exigeants-1146967

A quelques jours de la reprise de la saison 2018-2019, La Ligue de Football Professionnel lance sa nouvelle signature « La Ligue des Talents » pour la Ligue 1 Conforama qui traduit sa force, son nouveau statut et son ambition. Cette signature est également une reconnaissance de la profusion et de la multiplicité des talents du football français, sur le terrain, autour du terrain et en dehors du terrain.

 

La Ligue 1 Conforama est à un tournant de son histoire.

– Elle est à un tournant sportif majeur. Le niveau général de la Ligue 1 Conforama progresse de saison en saison. Vivier inépuisable de talents, elle sait aussi attirer le talent venu d’ailleurs. Pour preuve ses 91 internationaux, ses 50 joueurs sélectionnés à la dernière Coupe du Monde et formés en France ou encore 21 des 23 Bleus qui ont grandi dans des clubs de Ligue 1 Conforama et dont 8 d’entre eux joueront sur nos pelouses à la reprise de cette saison.

– Elle est à un tournant d’attractivité et de compétitivité. Grâce à un environnement économique sain et des clubs dynamiques, la Ligue 1 Conforama attire de nouveaux investisseurs qui lui permettent d’attirer et de retenir des joueurs de talent et des entraîneurs de renom.

– Elle est enfin à un tournant économique. La Ligue 1 Conforama a rattrapé son retard sur ses concurrents en matière de droits de diffusion suite aux résultats records de l’appel d’offre du 29 mai dernier et se situe aujourd’hui au niveau des plus grands championnats.

Nathalie Boy de la Tour, Présidente de la LFP
« 
La Ligue 1 Conforama vit une étape charnière de son développement. Sa singularité s’exprime à travers sa capacité à former et à attirer de jeunes talents. Au-delà des acteurs du jeu, la signature « La Ligue des Talents » vise aussi à souligner le talent des entraîneurs, formateurs, éducateurs, supporters, salariés des clubs et bénévoles qui font de la Ligue 1 Conforama le premier spectacle vivant de France. »

Didier Quillot, Directeur Général Exécutif de la LFP
« 
Cette nouvelle signature fait écho à l’excellence française en matière de football et dit la qualité de notre produit Ligue 1 Conforama. « La Ligue des talents » sera déclinée en « The League of Talents » à l’international afin d’accroître encore plus l’attractivité et la notoriété de la Ligue 1 Conforama sur des marchés internationaux toujours plus porteurs. »

Cette signature sera présente sur les différents supports de la Ligue 1 Conforama (télévision, web, réseaux sociaux, publicité presse).

La LFP souhaite que cette signature soit bien plus qu’une signature. « La Ligue des Talents » sera un fil conducteur, un récit qui guidera les différentes actions de la LFP en matière de promotion ou encore de RSE et se traduira par une série d’initiatives présentées tout au long de la saison.

Lien : https://www.lfp.fr/ligue1/article/la-ligue-des-talents-nouvelle-signature-de-la-ligue-1-conforama.htm