Conseil
stratégique
en communication

 

> Le Post-truth paradox

L’opinion publique manifeste une appétence accrue pour la vérification des faits et les médias offrent dans cette optique de plus en plus d’outils de fact-checking. Pour autant, nous restons étrangement tolérants à la distorsion des faits et les « fake news » continuent de proliférer (cf Brexit, Trump etc…)

 

> Comment expliquer ce paradoxe ?

Notre hypothèse : les individus que nous sommes sont à la fois saturés d’informations et confrontés à plusieurs vrais possibles au même moment. Le coût de recherche, de vérification et d’obtention de la vérité pour nourrir une conviction véritablement personnelle devient prohibitif dans de nombreuses situations.

Pour effectuer leurs choix les individus se fondent de plus en plus sur leur évaluation de la sincérité des locuteurs :

– C’est une solution moins coûteuse cognitivement.

– Chacun quel que soit son niveau de connaissances sur le fond s’estime suffisamment capable pour évaluer la sincérité de l’émetteur. D’ailleurs de nombreux programmes (comme les fictions) nous y entraînent.

 

> Conséquence

Dans l’ère de la post-vérité, la sincérité perçue de l’interlocuteur devient un « produit de substitution » de la vérité et un élément clé dans la construction des opinions. Cela s’applique aux clients comme aux collaborateurs.

 

> Comment être perçu comme sincère dans l’ère de la post-vérité ?

> Prendre des risques

> Reconnaître ses erreurs

> Donner un statut aux opinions adverses

> Raconter pour susciter l’émotion juste